Les actualités de la saison 2020-2021
29 août 2021 : clap de fin de la saison 2021 sur le 10kms d'Arras voir les photos
Une dernière course avant de clore le chapitre 2020-2021... et celle qui a eu l'honneur d'agrafer un dossard pour l'occasion, c'est Manue, sur le 10kms des courses pédestres d'Arras. Un format de course pour se tester, pour s'oxygéner, pour s'évader, pour partager et pour savourer l'alternance de ses pas sur le macadam. Chez notre représentante, quand la santé vascille, c'est le moral qui prend le relais ! Toujours vaillante et tout sourires, Micka a assuré la prestation photo, pour immortaliser cet état de fait ! :)
Pour Manue, retrouver l'ambiance des évènements sportifs fut grandement apprécié. D'un point de vue plus personnel, c'est surtout d'avoir réussi à aligner 10 000m sans marcher qui restera gravé dans sa mémoire, compte tenu de la forme du moment, et des 2 seules sorties footing de préparation sur les 6 semaines précédentes. L'allure, qui passe dans ce cas en second plan apportera malgré tout, elle aussi, son lot de satisfaction car avec 6'10/km au compteur y'a vraiment pas de quoi rougir ! Certes l'explosivité n'est pas au rendez-vous, et pour cause, mais le sub 1h n'étant pas l'objectif du jour, pas de frustration pour notre athlète qui n'a aucunement besoin de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit !
Côté météo, quelques gouttes avant le coup de pétard n'auront pas suffit à maintenir Manue au frais qui se délestera de sa veste auprès de Micka. La logistique assurée, c'est en compagnie de deux copains que Manue bouclera le circuit, heureuse et fin prête pour débriefer en terrasse :)
Un grand bravo à toi pour cette épreuve rondement menée ! Tous les Triatomic's saluent ton courage et espèrent te revoir bientôt à leurs côtés !
Résultats :
* Emmanuelle BURIE - 1h02'29'' - scratch : 626/680 - cat. Féminine : 113/144 - cat. M2F : 19/22
20 et 21 août 2021 : Promesse tenue sur les rives de l’Allier voir les photos
Pour comprendre l’histoire qui va vous être contée, il faut se replonger dans les méandres du passé, en février 2019. C’est à ce moment là que tout a véritablement commencé pour Jérôme P. qui rejoint le collectif Triatomic’s avec un objectif en ligne de mire : être finisher d’un Triathlon longue distance, pour tenir la promesse faite à son fils François.
Vaincre sa phobie de l’eau, progresser sur le vélo, améliorer ses capacités de course, pour Jérôme le programme ne sera pas de tout repos. Mais à force de persévérance, d’entraînement, d’abnégation, le milieu aquatique, auparavant hostile et difficile à appréhender sera progressivement dompté. Les sorties routes et les sessions SWIFT sur Home trainer s’enchaîneront développant sa vélocité, sa puissance et sa résistance. La piste, les sorties nature et les séances sur tapis finiront de donner à notre licencié toutes les cartes nécessaires à la pratique du triathlon.
Si 2019 a été l’année de la découverte des composantes du triple effort avec quelques compétitions 100% terriennes disputées au gré du calendrier, 2020 devait être l’année de mise en pratique progressive de l’apprentissage triathlétique sur différents formats de course. Hélas, avec la crise sanitaire, ce fut une année blanche pour Jérôme qui dû se résoudre à reporter son projet de participer à l’IM 70.3 de Vichy à l’année suivante. 365 journées de plus à patienter, 365 journées de plus pour peaufiner sa préparation.
2021, avec les contraintes induites par le coronavirus, fut une année compliquée. Mais cela n’a pas découragé Jérôme qui s’est de nouveau pleinement impliqué pour mener à bien son projet. Faute d’épreuves préparatoires, Jérôme découvrira le triple effort sur l’Half IM de Vichy…
Il est temps de lui laisser la plume, pour vous permettre de vivre une véritable expérience immersive… au cœur de la machinerie Ironman, au travers du regard de notre unique représentant sur la 6ème édition de l’IM70.3 de Vichy.
* * * * * Vendredi 20 août : J-1 * * * * *
Je me réveille à 8h00, la journée commence par un joli soleil. Le programme de la journée va consister à retirer mon dossard au village Ironman le matin, et à déposer mon vélo et mes sacs de transition l’après-midi.
10h30 : Arrivés au village IM, nous trouvons une place juste en face de l’entrée du gymnase. Amandine reste sur le parking le temps que j’aille chercher mon dossard. Il n’y a pas beaucoup de triathlètes à cette heure-ci. Le premier bénévole que je rencontre me demande mon pass sanitaire et ma licence FFTRI. Il est très gentil et me conseille quelques lieux de Vichy à visiter. Malheureusement, notre séjour dans cette jolie ville sera trop court pour faire du tourisme.
Le stand suivant est celui où je vais retirer mon enveloppe avec mon dossard.
Comme c’est mon premier triathlon, et donc forcément mon premier Ironman, tous les bénévoles m’applaudissent. C’est la coutume ! C’est vraiment sympa cette entrée dans la famille IM.
Dans l’enveloppe qui m’est remise, les bénévoles m’expliquent les tatouages à appliquer sur mon bras gauche et ma jambe gauche, le tatouage à apposer sur le bonnet de natation fourni, le bracelet que je devrai garder tout le week-end et qui me servira de sésame pour accéder à tout le village Ironman et les 3 sacs de transition.
A leur surprise, dans cette enveloppe, il y a une autre enveloppe qui m’est adressée personnellement. « C’est la première enveloppe que je vois où il y a un courrier » s’enthousiasma une des bénévoles. Quelqu’un m’a adressé ses encouragements ! Mais qui ? Je verrai ça en rentrant à la maison tout-à-l ‘heure.
Maintenant, je dois me rendre au village Ironman situé à une centaine de mètres du gymnase pour y récupérer mon sac cadeau.
Il fait déjà bien chaud dehors. Arrivé devant l’entrée de la grande tente Ironman, on me demande de présenter le bracelet que l’on vient tout juste de me poser au poignet. Et à l’intérieur, tout un univers Ironman !!! des sacs, des t-shirts, sweats, casquettes, trifonctions, cuissards, serviettes, porte-clés, magnets, bidons… Bref, tout estampillé IM !!! C’est DisneyLand pour les triathlètes ici !!! Je ne m’attarde pas trop car Amandine m’attend dehors, je reviendrai avec elle après. Je récupère mon sac à dos et retourne sur le parking. Je dépose tout dans la voiture et nous retournons, ensemble cette fois-ci, au village IM. Je m’achète un t-shirt où tous les noms et prénoms des inscrits à la course de demain sont inscrits en formant le logo IM au dos. Le mien y figure, bien entendu. Même si je ne suis pas finisher demain, j’aurais mon t-shirt souvenir. Il y en a un autre, très joli, qui me plaît beaucoup, mais il y est inscrit Finisher. Ne vendons pas la peau de l’ours…
De retour à la maison, je sors le contenu de mon enveloppe et j’ouvre avec impatience mon courrier. Et là, je ne peux retenir mes larmes. C’est ma petite femme, Amandine, qui m’a adressé un courrier via l’organisation Ironman au cas où elle n’aurait pas pu m’accompagner ce week-end.
Comment ne pas se donner à 100% avec de tels encouragements ? Merci mon Amour !
Je souhaitais faire une petite sieste l’après-midi, mais l’excitation et la peur d’oublier quelque chose m’ont fait y renoncer. J’ai donc préparer mes 2 sacs de transition : un avec les affaires de vélo et un avec les affaires de courses à pied. J’effectue ensuite les dernières vérifications du vélo : rien ne s’est déréglé durant le voyage.
16h30 : Je pars au village IM déposer mes sacs et mon vélo.
Il y a beaucoup, beaucoup plus de monde que la veille sur le site. A l’entrée de la Zone de Transition 1 (ZT1), des arbitres vérifient la conformité de notre vélo, le casque et le dossard. Il y a 7 rangées de rails pour les vélos. Ma rangée est la F (dossards 1284 à 1371). Il y a de superbes vélos. La zone de transition est énorme ! Je demande à un juge-arbitre présent où se situeront l’entrée et la sortie de la zone demain. Il me conseille aussi de n’apporter mes bidons et gels que demain, car il fait très chaud aujourd’hui. Je reprends donc mes bidons et gels énergétiques. J’ai la chance d’être à un emplacement recouvert d’un plancher. La bonne vitesse est sélectionnée sur les dérailleurs, je peux quitter la ZT1.
Arrivée à la ZT2, séparée d’au moins 400-500 mètres de la première, c’est beaucoup plus calme. Il n’y a juste que les rails avec des sacs pour la course à pied posés au sol. Ma rangée sera la numéro 5. Je dépose mon sac, et je repars.
Sur le retour, je repasse par le village Ironman car j’avais vu quelque chose le matin qui me paraissait sympathique. Un bonnet de bain pour Karine, la coach du club de Triathlon de Montigny-en-Gohelle dont je fais partie des licenciés depuis 2 ans et demi, afin de la remercier de m’avoir permis d’arriver jusqu’ici. C’est symbolique et je pense que ça lui fera plaisir.
Je rentre à la maison car j’ai déjà pas mal marché sous le soleil aujourd’hui et je dois maintenant me reposer.
21h30, au lit, réveil programmé pour 4h00.
* * * * * Samedi 21 août : Jour J * * * * *
4h00 : Le réveil sonne. Ça y est, nous y sommes, le jour J est arrivé.
J’ai plutôt bien dormi. Mais 4h00, c’est quand même tôt !
Le petit déj sera adapté, mais pas grande modification, il faut éviter de perturber mon estomac et mes intestins quelque peu capricieux. Un expresso, un verre de jus d’orange, et une portion de gâteau d’effort. Passage à la salle de bain. Application des tatouages numéro de dossard sur le bras et la jambe. Enfilage de la trifonction, ceinture cardio. Je prépare mes 2 bidons avec la solution électrolyte, mes tubes de gels énergétiques, mon compteur de vélo. J’ai gardé une petite portion de gâteau que j’enroule dans de la cellophane, ce sera parfait pour la sortie de la partie nautique. Il ne reste plus que les lunettes de natation et le bonnet de bain à glisser dans le sac. Tout est prêt, la pompe à vélo et ma combinaison néoprène étaient déjà dans la voiture. Il fait frais ce matin, à peine 12 degrés, beaucoup de rosée, donc bas de survêtement et sweat obligatoires pour faire la route.
5h15 : la ville de Vichy est déserte, très calme. Mais arrivé à quelques centaines de mètres de l’entrée du village Ironman, c’est l’effervescence. Le parking se rempli à une vitesse incroyable, les gens déambulent sur le Pont de l’Europe.
5h30 : Nous entrons dans le village. Dans le silence, les athlètes et leurs accompagnateurs se suivent vers le check-in. Beaucoup ont le sourire, détendus, blaguent. Moi, je suis dans ma bulle, concentré, en train de me persuader que je suis prêt et que je dois prendre du plaisir. Mais le doute s’installe. Je ne parle plus. Un bisou à ma chérie avant d’entrer dans la zone de transition T1.
J’arrive devant l’allée F, mon vélo est toujours là, sans problème apparent, ouf ! Par précaution, je donne un petit coup de pompe dans chaque pneu. Le vélo est trempé par la rosée. J’y installe mes 2 bidons, les gels et la portion de gâteau dans la sacoche de cadre. Je mets le compteur dans le sac Bike. Le vélo est prêt. Maintenant, il faut enfiler la combi. Cela se déroule sans problème. J’attache la puce à ma cheville gauche. Je range mes affaires civiles dans le sac prévu à cet effet, ainsi que la pompe. J’ai mon bonnet et mes lunettes en main. C’est bon, tout est en ordre.
Il est 6h10, les sas du départ en rolling-start sont en train de se mettre en place. Je cherche le mien, 46-50 minutes, mais il n’est pas encore affiché. Rien de plus normal, il y a beaucoup de concurrents avant moi ! De l’autre côté du grillage, ma petite femme me regarde ; je viens lui faire un ultime bisou avant le départ. Elle me lance un « Bonne course mon Amour, tu vas y arriver ! » et là je lui réponds « J’ai peur »… Je vois à cet instant dans son regard une profonde inquiétude, glaçante. Et je retourne me placer dans la file d’attente. Peut-être n’aurais-je pas dû lui dire cela. Autour de moi, je vois beaucoup de visages se fermer, de regards perdus, de mains qui se triturent. Je semble ne pas être le seul à redouter cette première des trois disciplines. Mais cela ne me rassure pas pour autant.
6h30 : Le départ des élites est donné.
6h55 : les premiers sortent déjà de l’eau.
7h00 : J’approche du ponton. Le stress monte encore d’un cran.
7h02 : Je suis derrière la ligne, dans 6 secondes c’est à mon tour de me jeter à l’eau.
Je m’élance en trottinant et je saute le plus loin possible dans l’Allier, en suivant les conseils de ma coach, et je me mets tout de suite à nager pour m’éloigner rapidement du ponton. Aucune appréhension à me jeter à l’eau. Mais l’eau me semble fraiche et j’en suis un peu saisi. Ma nage est désordonnée. Je m’essouffle. Je nage la tête hors de l’eau. Ressaisis-toi Jérôme ! Il y a des vagues, j’avale une tasse, puis une deuxième. Pourtant, aucun autre nageur ne me gêne. Tout le monde joue fair-play. Merci les gars. Mais je ne parviens toujours pas à poser ma nage. Je passe donc momentanément en brasse, tête hors de l’eau pour examiner ce qui se passe autour de moi et scruter la première bouée qui me paraît encore bien loin. Je sens que mon rythme cardiaque est élevé. J’essaie plusieurs fois de repartir en crawl, mais impossible de synchroniser mes mouvements et ma respiration : je ne sais plus nager ! Je continue donc en brasse. Beaucoup de concurrents me doublent. La première bouée approche, je la contourne et vire à droite, je n’ai traversé que la largeur de l’Allier et cela m’a paru interminable. Là, j’en suis à 200 ou 300 mètres, toujours en brasse. Presque plus personne ne me double. Un gars devant moi galère, en brasse lui aussi, mais il va un peu plus vite que moi. J’envisage l’abandon… J’ai envie de lever les bras pour appeler le bateau d’assistance et en terminer avec ce calvaire. Je ne vois pas comment je vais faire pour boucler ces 1900 mètres en brasse, je suis déjà très fatigué. Mais un sursaut d’abnégation fait son apparition. Je n’ai quand même pas fait tout cela depuis des mois pour abandonner aujourd’hui, si tôt dans la course ! Je vais décevoir tout le monde si j’abandonne ! Accroche-toi !!! Bats-toi pour ton bonhomme. Il te voit de là-haut. Tiens ta promesse ! Tu n’as pas le droit de baisser les bras si vite. Je sais très bien qu’il doit me dire de là-haut « Ce n’est pas grave Papa si tu n’y es pas arrivé, tu as essayé, c’est déjà bien » Mais mon bonhomme mérite bien davantage qu’un « J’ai essayé » ! Alors je continue. Je vois une bouée. En me rapprochant, je vois écrit « 500 ». Non, je n’ai fait que 500 mètres ? Je regarde ma montre qui affiche 17’51. Rapidement, je fais le calcul, 18 multiplié par 4, et je me retrouve hors-délais… La limite de la natation est de 1h10 et je suis au-dessus de cette limite pour l’instant. Et je ne vois pas comment je vais descendre en dessous vu que je m’épuise de plus en plus. Devant moi, une femme alterne brasse et crawl, et elle avance plus vite que moi. Je vais donc l’imiter. Je mets la tête dans l’eau. Première coulée, deuxième bras, troisième bras, respiration, premier bras, deuxième, troisième, respiration… Ca y est, c’est parti, j’ai retrouvé mon crawl !!! Je glisse bien. Je sens mon rythme cardiaque ralentir. J’avance plus rapidement. Bientôt j’arrive à la hauteur de la dame qui me précédait. Je la double. J’aperçois une bouée, je suis bientôt arrivé à la moitié du parcours car à cette bouée, je vais tourner à droite. Je m’approche de la bouée et je m’aperçois que ceux qui me précèdent continuent à nager tout droit. Ce n’est pas encore tout de suite que l’on vire, mais à la prochaine bouée qui me paraît encore bien petite car si loin ! Ce n’est pas grave, continues, tu peux terminer cette partie nautique dorénavant. Et tant pis si tu termines hors-délais, tu auras fait les 1900m. La bouée tant attendue est enfin là, je vire à droite et j’aperçois déjà la suivante qui signale la dernière arête du rectangle. Plus que la dernière grande ligne droite, qui est un peu plus courte que celle de l’aller, après cette bouée. Je vire une nouvelle fois à droite. Je regarde ma montre : 38’ et quelques. Ça devrait le faire si je continue à ce rythme ! Je me sens bien, ma nage est fluide, je ne m’épuise plus. J’aperçois une nouvelle bouée, mais je ne vois pas ce qui est écrit de dessus. En m’approchant d’elle, je vois « 1500 ». Plus que 400m !!! C’est facile ça, je sais le faire ! Un nouveau coup d’œil sur ma montre : 50’. Avec environs 10 minutes pour faire les 400 derniers mètres, je suis sous les 1h10 ! J’accélère donc. A cet endroit, il y a 3 autres concurrents dont un bonnet bleu que je suis depuis quelques minutes. Petit à petit, j’en double deux. Une dernière bouée apparaît, celle-ci je dois la contourner par la droite et virer ensuite à gauche pour rejoindre le ponton. J’accélère encore, j’utilise maintenant mes jambes en battement pour aller plus vite et commencer à les réirriguer comme me l’a appris Karine, ma coach, en vue de la partie vélo qui va suivre. Ça y est, je vois et j’entends les bénévoles au pied du ponton. Ils aident le bonnet bleu à sortir de l’eau, puis ils m’aident à mon tour.
J’ai les pieds sur terre ! J’ai fini la nautique : 58’14 !!! J’enlève mon bonnet et mes lunettes et j’exulte de bonheur en criant tout en commençant à courir vers la zone de transition. A ce moment précis, un photographe est présent à la sortie de l’eau et immortalise cet instant de délivrance. Je cours toujours vers la ZT1 tout en enlevant les manches de ma combinaison. En entrant dans ZT1, je cherche Amandine, ma petite femme qui doit être morte d’inquiétude. Je l’aperçois au loin, pas facile de la trouver sans mes lunettes, mais il faut dire qu’il n’y avait plus beaucoup de spectateurs présents à cet instant pour la sortie de l’eau car je sors 1162e sur 1177. Je lui fais signe des 2 bras jusqu’à ce qu’elle en fasse de même. C’est bon, elle a vu que j’étais sorti de l’eau, elle va être rassurée maintenant.
Je trouve facilement mon vélo, allée F, car il doit en rester une dizaine sur les rails. Je retire totalement ma combi, ouvre mon sac de transition, sors mon casque, chaussures, lunettes et ma serviette. Je me sèche rapidement le corps car il fait frais et, à vélo, j’ai peur d’avoir froid. J’applique plus de soin au séchage des pieds, que j’enduis de crème anti-frottement en prévision du semi-marathon. J’enfile ensuite les chaussettes, chaussures, porte-dossard, casque et lunettes et j’installe le compteur GPS sur mon vélo. Je plie ma combi et la range avec la serviette dans le sac. J’empoigne mon vélo et me voilà en route pour sortir de la ZT1. Ligne franchie, je monte sur mon vélo, enclenche mes chaussures, clipse ma visière et je commence à appuyer sur les pédales.
Il y a une longue ligne droite et j’en profite pour m’hydrater et manger la dernière portion de mon gâteau d’effort. Dès les premiers hectomètres, le public applaudit déjà. On ne m’aurait donc pas menti, le public de Vichy serait donc extraordinaire ! Les 10 premiers kilomètres sont plats et bien calé en position aéro j’applique un tempo correct me permettant de remonter quelques concurrents. J’arrive à St-Yorre et à la sortie du village il y a la première côte. 3 kilomètres d’ascension avec un dénivelé positif de 200m, soit une pente moyenne de 6%. On n’a pas ce genre de montée dans le Nord et il va falloir gérer son effort. Dans la montée, les concurrents sont moins éparpillés que sur les 10 premiers 10km, la population est plus dense. Je mouline petit plateau, tout en gardant mes 2 plus gros pignons en sécurité, au cas où la route deviendrait plus pentue. Je monte à mon rythme, au train comme dit Karine, et ce rythme semble plus élevé que celui des autres car je double beaucoup de triathlètes dans cette première montée. Je regarde mon capteur de puissance, je suis bien dans ma zone, je ne me mets pas dans le rouge. La température a bien augmenté depuis le départ. J’aperçois le sommet avec le premier ravitaillement. Première difficulté du parcours vélo passée sans encombre. Surtout, ne pas oublier de bien s’hydrater toutes les 10 minutes et de s’alimenter toutes les 45 minutes. La descente entre Busset et Cusset est fraiche et ombragée. Il faut capitaliser la bonne montée et maintenir une bonne allure en descente et sur le plat. Quelques concurrents que j’avais déposés dans la montée vers Busset, vexés certainement, me doublent dans la descente. Il faut dire que la descente n’est pas mon domaine de prédilection et que mon poids plume ne favorise pas cet exercice.
Bientôt, la deuxième difficulté va poindre son nez, la côte de la Bruyère, longue celle-ci de 4km mais moins pentue que la précédente (5% de moyenne). Je rencontre une nouvelle fois une concentration importante de coureurs dans l’ascension, dont certains semblent vraiment souffrir. Toujours au train, je suis à l’aise, et je dépose une seconde fois mes descendeurs. Mais cette fois, ils ne me reverront plus. Je suis dans la gestion, il reste encore 2 côtes à passer et je n’ai fait que la moitié du dénivelé positif total du circuit, donc pas d’euphorie. C’est tout de même grisant de remonter tous ces coureurs au fur et à mesure. Au sommet, j’ai effectué 35km en 1h19. Ce n’est pas énorme, mais les 2 plus grandes difficultés du parcours sont passées. Et j’ai déjà envie d’uriner… On va patienter un peu et on avisera dans quelques kilomètres. Ensuite s’enchaîne une succession de faux-plats montants et descendants assez casse-pattes pendant une grosse dizaine de kilomètres. Il y a même une grosse montée très raide mais, heureusement, très courte, dans un village. Le public est toujours présent durant chaque traversée de village, c’est incroyable ! Et même en traversant les zones désertes, on bénéficie des encouragements des bénévoles postés aux intersections afin de sécuriser notre passage. Arrive alors une longue descente de 3km menant au pied de la 3e montée du jour. Je commence à entendre un bruit suspect sur mon vélo, venant de l’avant. Aucun signe sensible mais cela m’inquiète un peu, d’autant plus que les vitesses en descente atteignent parfois les 60km/h.
50km au compteur, 1h45, la côte de Chatel Montagne apparaît. Elle est plus courte que les 2 premières, mais les pourcentages sont plus importants. Néanmoins, ça passe toujours aussi bien. Je double un concurrent qui peste parce que ça grimpe toujours. Courage mon gars, le plus dur est passé, lui lancé-je en passant. Une fois le 3e sommet franchi, une descente de 2-3km avant d’entamer la dernière montée, la côte de le Mayet de Montagne. Dans la descente, toujours ce bruit qui attire mon attention. Il me paraît de plus en plus présent et important. De plus, je sens une odeur de caoutchouc brûlé. Je m’arrête donc presqu’au bas de la descente. Je vois que mon patin avant droit touche la jante. C’est chaud ! Je décide donc de desserrer le frein avant afin de libérer de l’espace entre le patin et la jante. J’en profite pour faire une inspection rapide du vélo afin de déceler ce qui fait du bruit depuis quelques kilomètres. En vain… Je remonte donc sur ma monture et entame la dernière ascension. C’est la moins difficile des 4. Au sommet, le compteur affiche 2h13 pour 59km. Maintenant, c’est descente et faux-plats descendants jusqu’à Vichy, pendant 30km. Néanmoins, les vastes internes de mes cuisses ont donné quelques signes de picotement lors de cette dernière montée. J’espère ne pas le payer cher sur le semi-marathon. La descente est parsemée de petites montées qui obligent les relances. Ce n’est pas de tout repos mais la position aéro me permet de garder une allure correcte. Les bruits suspects sont toujours présents et inquiétants, « Mon Grand, protège-moi d’une chute et fais-en sorte que mon vélo tienne jusqu’au bout ». J’entre dans Vichy. En ville, c’est une succession de virages à droite, à gauche, à droite, avec autant de relances. Je profite d’une courte ligne droite pour m’alimenter une dernière fois et boire à 2km de l’arrivée. Et là, manque de lucidité je pense, mon bidon me glisse des mains. Pas de juge arbitre à proximité mais, quand même, je m’arrête, pose mon vélo, et cours récupérer mon bidon. Je sens alors que mes cuisses répondent bien à la course à pied. Je remonte sur mon vélo et je vois le pont de l’Europe.
Au bout du pont, c’est la ZT2. Me vient alors une idée folle en tête : faire comme les supers triathlètes que je regarde à la télé et sauter de mon vélo juste avant la ligne. Idée totalement absurde et déraisonnable vu que je ne me suis jamais entraîné à le faire, hormis une fois à l’entrainement avec mon VTT et des baskets. Sur le pont, je décide donc de desserrer mes chaussures et de poser les pieds sur mes chaussures tout en continuant de pédaler. Mon compteur affiche 3h01. C’est bien, je suis content de ma partie cyclo. J’aperçois la ligne rouge avec ses juges arbitres et leur drapeau et pleins de spectateurs. 3-4 cyclistes sont eux aussi tout proches de cette ligne et ont déjà bien commencé leur ralentissement. Me voyant arriver plus vite, les arbitres me montrent de ralentir. Que nenni, je me souviens des conseils de Karine, je balance ma jambe droite derrière la selle, la ramène devant la pédale gauche et je saute du vélo juste avant la ligne, à la surprise de tous, moi y compris. J’entendis alors des Bravo !!! et des applaudissements. Je venais de gagner 4 places en 3 secondes ! Je tourne tout de suite mon porte-dossard. Le guidage à la selle et courir sans les chaussures dans ZT2 me font aussi gagner du temps. Allée 5. Je pose le vélo, le casque et je défais le kit de vue de mes lunettes vélo pour le fixer sur mes lunettes de soleil de course à pied. J’enfile mes Hoka et ma casquette et c’est parti !
Je suis bien. Je passe devant les toilettes de la ZT2, mais mon envie d’uriner a disparu depuis un bon moment. C’est toujours quelques secondes de gagnées ! A la sortie de ZT2, le premier ravito est présent. Je prends 2 gobelets d’eau pour m’asperger : il fait chaud, très chaud, 29 degrés à ce moment-là de la course. J’arrive dans le grand virage menant à la ligne d’arrivée, celui avec la grande arche gonflable Red Bull, où normalement m’attend ma petite femme. Je ne la vois pas, où est-elle ? Je la vois enfin à la sortie du virage. Je suis bien physiquement et mentalement et je lui montre avec un grand sourire. La course à pied devrait bien se passer, je me suis entrainé assidument pour cela. Mais 21,1km, c’est long et il faut gérer. Surtout après les 1000m de D+ que je viens de faire à vélo. Le premier kilomètre est avalé. Ma montre indique une allure de 4’50 au km, c’est trop rapide, tu vas te cramer ! Restes-en à l’allure que tu t’étais fixée : 5’ ou plus au km dans la première boucle de 10,5km. Je m’efforce donc à ralentir un peu. Les 3 premiers kilomètres de ce semi-marathon se font en ligne droite, en plein soleil sur les berges de l’Allier. Avant de passer une première fois sur le pont de Bellerive, je m’arrête rapidement au ravito pour boire un gobelet de boisson énergétique et de la St-Yorre, mon eau quotidienne. A chaque ravitaillement, je m’asperge d’eau ou c’est un bénévole, encore merci à eux, qui le fait avec son jet d’eau. Je me sens toujours bien et facile. Trop facile peut-être… Je double sans cesse d’autres coureurs. Surtout, ne pas faire la même erreur que lors de mon marathon ! Ne pas rater un seul ravito, toujours boire et ne pas aller trop vite dans la première moitié de la course ! Le public est présent, encore et toujours, et nous encourage par nos prénoms. Que ça fait du bien ! Je traverse les terrasses des petits cafés et restaurants des berges. Les serveurs doivent slalomer entre les coureurs pour servir les clients. Je trouve cela amusant et convivial. J’arrive à la hauteur d’un concurrent qui, le pauvre, a eu de gros problèmes intestinaux. Bizarrement, lui, j’ai accéléré pour le doubler ! (rires) Mais de quel courage fait-il preuve ! Un peu plus loin, sur les berges ombragées, mon collègue de travail Jean-Yves me reconnaît et m’encourage. Ça fait chaud au cœur et cela me touche beaucoup ! Merci Jean-Yves ! J’arrive sur le pont de l’Europe. Il y a encore beaucoup de spectateurs bien que les premiers soient arrivés depuis déjà 1h30. Le premier tour va bientôt être bouclé. Mon allure est stable. Je passe à nouveau l’arche de notre partenaire énergétique bovin et Amandine n’a pas bougé de place. Je lui fais un petit signe du pouce pour lui indiquer que tout va bien. Passage devant la ligne d’arrivée où je peux m’apercevoir de l’ambiance qui va m’attendre dans une cinquantaine de minutes.
Le premier tour est bouclé en 51’30. C’est plus rapide que ce que j’espérais. Pour la première fois depuis le départ de ce triathlon, je fais défiler les cadrans de ma montre pour regarder mon temps total. Et elle affiche 5h04. La chose dont je rêvais en secret serait-elle en train de se produire : faire ce premier IM70.3 en 6 heures ! La longue ligne droite de 3km exposée au soleil me semble plus difficile à gérer. Il fait chaud : 32 degrés. Serais-je en train de payer ce premier tour trop rapide ? Mais en regardant ma montre, je me rends compte que mon allure n’a pas changé. Je reste régulier entre 4’50 et 5’ au km. Je gère. Ma foulée est légère et aérienne. Il reste maintenant 5km, il ne peut plus rien m’arriver, je peux lâcher les rênes maintenant ! Dans le parc ombragé, je croise Frédéric, un triathlète parisien que j’ai connu sur les réseaux sociaux et qui fait l’IM de demain. Il lève les bras, m’encourage et me lance ces mots : « Vas-y Jérôme ! Pour François ! » Ces mots ont pour effet une décharge d’adrénaline intense dans mon corps. Les larmes me viennent aux yeux, ma vision se trouble, je ne ressens plus rien. Je ne me souviens plus très bien des kilomètres qui ont suivi. Mes esprits me reviennent lors de la montée du pont de l’Europe. Ce pont que je traverse pour la dernière fois. Je double toujours d’autres coureurs. Durant ces 21,1 km, aucun coureur ne m’a doublé. Je passe une nouvelle fois l’arche gonflable. Cette fois Amandine n’est plus là, elle est dans la tribune de la Finish Line. J’enlève ma casquette, m’essuie le visage, relève mes lunettes. Je veux être beau pour la photo ! Cette tribune est en vue. La ligne se rapproche. Dernier virage à gauche. Je cherche Amandine, mes yeux se brouillent, je ne la trouve pas, l’émotion est trop intense.
Je passe la ligne d’arrivée les bras au ciel :
« Je l’ai fait mon Grand ! J’ai tenu ma promesse ! Papa a fait un triathlon ! Merci de m’avoir aidé tout au long du parcours ! »
Je suis finisher de mon premier triathlon, qui plus est un IM70.3, en 5h54, 637e place sur 1177 concurrents au départ. Je suis fier de moi, apaisé et profondément ému.
Swim (1900m) : 58’14 » Bike (90km) : 3h02’48 » Run (21,1km) : 1h42’28
Tout le collectif Triatomic's félicite leur partenaire d'entraînement pour cette belle réussite personnelle et vous invite à retrouver l'intégralité de ce texte avec ses illustrations sur le blog qu'il a mis en place à l'occasion de cette aventure sportive en cliquant ICI
Résultats :
* Jérôme POLIN - 5h54'25'' - scratch : 637/1177 - cat. Men 40-44 : 69/159
03 et 04 Juillet 2021 : retour à la compétition sur les épreuves du Ch'Tri Man voir les photos
Malgré une météo capricieuse et des prévisions particulièrement défaitistes, pour les Triatomic's le week-end fut un enchantement du km0 à la finishline!
Et c'est Patricia et Lamberto qui ont ouvert le bal des réjouissances pour le collectif et ce, dès le samedi après-midi, en plongeant tête la première au milieu des concurrents engagés sur le Triathlon Sprint de l'épreuve nordiste. Rien à signaler pour nos 2 masters qui se sont éclatés de bout en bout, profitant de chaque instant pour faire aussi bien que possible. Le ciel clément, l'eau à bonne température, les visages détendus et les concurrents tantôt aidés, tantôt aidant : tous les ingrédients étaient réunis sur les rives du Paarc de l'Aa pour laisser à nos représentants que de bons souvenirs avec une nautique plaisante, 20kms de vélo bien avalés et des allures de cap très satisfaisantes ! Bravo à nos 2 éclaireurs qui ont probablement inspiré les 4 Triatomic's engagés sur les épreuves du lendemain...
Et la plus inspirée de tous fut Manue, qui, au terme des 111 kms du Duathlon s'adjuge un podium dans sa catégorie d'âge. Si Jérôme P. a joué les anges gardien auprès de sa partenaire d'entraînement lors de l'épreuve, elle a pu compter sur de nombreux autres soutiens! Ainsi, si elle a profité de la présence de son frère sur les 10 premiers kms de CàP, c'est ensuite au bord de la route qu'elle a pu faire le plein de motivation, au son du tamtam et des encouragements de ses proches, disséminés le long du parcours vélo et aux abords de la difficulté de l'édition 2021 : les pentes du Mont Cassel. Jérôme, qui ouvrait la marche a bénéficié de cette joie communicative et a su gérer ce duathlon sans hypothéquer ses chances sur son véritable objectif de la saison : l'Half IM de Vichy. Dans le contrôle et le partage, il sera à la manœuvre sur l'ultime tour à pied, pour permettre à Manue de décrocher une très belle place au scratch chez les féminines avec un chrono à faire frémir les quelques donzelles légèrement devant... Et tout cela sans une goutte de pluie, ou juste ce qu'il faut, mais AVANT le coup de pétard.
Côté Triathlon 113, on retrouve Mickaël et Anthony qui réaliseront tous deux une superbe course! Les sensations sont bonnes, et les kilomètres défilent à vitesse grand V... sauf sur la partie running où le genou d'Anthony donnera des signes de faiblesses à 6kms de la ligne, et ce malgré une gestion des plus radicales avec un semi fractionné par séquences de 700m récup 300... Pour Micka, qui a fait un énorme vélo avec plus de 34.5km/h de moyenne, pas de couac. Les nouveaux réglages du vélo sont satisfaisants mais la musculature sollicitée différemment murmurera... un peu... les courbatures se feront finalement sentir le lendemain! Une belle épreuve donc pour nos 2 triathlètes du jour, avec son lot d'incertitudes, ses petites ''frayeurs'' dans les virages ''roulant'' de la descente du mont Cassel, ses aléas de parcours comme ce bidon du ravito non fermé qui obligera Micka à finir la dernière demi-heure cyclo assoiffé, ou encore la beauté du nouveau parcours proposé par l'organisation.
Venus sous l'orage, les Triatomic's qui ont bénéficié d'une jolie fenêtre météo lors de leurs compétitions, sont repartis sous des trombes d'eau... Fatigués, un peu, mais heureux surtout d'avoir repris le chemin des épreuves chronométrées de si belle manière.
Bravo à tous pour vos résultats du week-end !!!
Résultats :
sur le Chtri S
* Lamberto NAPPINI - 1h32'30'' - scratch : 150/186 - cat. Master M : 57/78
* Patricia TARADEL - 1h36'33'' - scratch : 97/163 - cat. Master F : 29/63
sur le Duathlon 111
* Emmanuelle BURIE - 5h13'40'' - scratch : 71/104 - scratch F : 5/14 - cat. Master F : 3/5
* Jérôme POLIN - 5h13'40'' - scratch : 72/104 - scratch M : 67/90 - scratch Master M : 28/36
sur le Chtriman 113
* Mickaël LESAGE - 4h56'28'' - scratch : 125/892 - scratch M : 123/749 - cat. Master M : 36/370
* Anthony DEFAUT - 6h29'39'' - scratch : 728/892 - scratch M : 643/749 - cat. Senior M : 353/399
du 22 au 28 mars 2021 : le défi Mile cyclo voir les photos
Nouvelle semaine, nouveau défi !
Et visiblement, pour le plus grand plaisir de tous, les Triatomic's sortent petit à petit de leur torpeur hivernale. Le taux de participation qui avoisine les 50% laisse présager le retour aux choses sérieuses...
Comme souvent, le premier à dynamiter la ''course intra-club'' n'est autre que Rémy. Avide de liberté, il optera pour une sortie au grand air, en respectant son rayon de 10km autour de son domicile, pour relever le défi Mile cyclo lancé au collectif. Bien en jambes, notre partenaire placera le curseur à bonne allure, de quoi motiver les copains à aller chercher la marque ! Pour Manue et Micka, qui privilégieront également la sortie ''nez dans le vent'', le défi sera réalisé à allure souple, la virée le long du canal étant la reprise officielle de Manue, qui avait dû se tenir éloignée des activités triathlétiques ces 2 derniers mois. S'en suivra la prestation de Manu, au détour d'une sortie cool. Rusé comme un renard, c'est avec beaucoup de malice, qu'il sélectionnera un tronçon en légère pente balayé par une jolie brise favorable pour se mesurer au 1609m départ lancé. Malheureusement, un tracteur viendra annihiler tout espoir de record... pour cette fois-ci en tout cas ! Lamberto enfourchera son VTT pour participer, à l'instar de ses partenaires d'entraînement, au défi de la semaine. Tout comme Ptit bout, qui durcira le défi en parcourant le mile avec vent de face ! Gaël, enfourchera sa bicyclette à l'issue de Gand - Wevelgem et enchaînera 3 portions de 1609m pour tenter d'atteindre la vitesse la plus élevée possible. Ensuite, il y a la Team H.T, celle qui préfère rester au chaud, face au ventilo ^^. Karine ouvrira le chapitre du Mile en intérieur avec une séquence ''quickly quickly : vite fait bien fait ''. Elle sera suivie par Pierrette et Gepeto (oui oui !!!) qui useront à tour de rôle les roulements du vélo d'appartement. Jérôme, initialement motivé pour grimper les 1609 premiers mètres du Ventoux sur swift devra se contenter d'une portion bien plus roulante, l'occasion pour lui de s'octroyer le record sur ce défi... Une jolie consolation ! Pauline, avec son vélo de spinning d'antan ne pourra pas rivaliser, surtout qu'a contrario de son partenaire d'entraînement, la mollette sera serrée à bloc !
Résultats :
* Rémy DERACHE : 2'28'' (39.0 km/h) - Team Asphalte
* Emmanuelle BURIE : 3'33'' (27.1 km/h) - Team Asphalte
* Mickaël LESAGE : 3'41'' (26.2 km/h) - Team Asphalte
* Emmanuel CARON : 2'21'' (40.9 km/h) - Team Asphalte
* Lamberto NAPINI : 6'15'' (14.6 km/h) - Team Asphalte
* Karine GRENON : 1'53'' (50.9 km/h) - Team H.T
* Pierrette ACKET : 3'33'' (27.2 km/h) - Team H.T
* Jérôme POLIN : 1'22''(70.6 km/h) - Team H.T
* Jean-Pierre ACKET : 3'36'' (26.8 km/h) - Team H.T
* Sophie PERLEIN : 4'02'' (24 km/h) - Team Asphalte
* Pauline DEKERLE : 6'16'' (14.6 km/h) - Team H.T
* Gaël DUPOND : 2'47'' (37.4 km/h) - Team Asphalte
du 13 au 21 mars 2021 : le défi Mile voir les photos
Avec l'arrivée du printemps, les articles vont de nouveau fleurir les actualités du TRIATHLON CLUB Montigny-en-Gohelle. Alors, pour inaugurer le retour des narrations triathlétiques, quoi de mieux que de couvrir le défi Mile relevé par une poignée de Triatomic's ?
Le premier à sauter dans ses baskets, c'est Rémy. 1609m couru à la force des mollets avec une belle régularité pour un chrono très satisfaisant. Puis c'est au tour de Karine de parcourir ce fameux Mile. Les 609 derniers mètres sont franchis au courage. Il était temps que la Garmin sonne le clap de fin ! Ensuite, c'est Manue, toujours convalescente, qui s'est élancée en compagnie d'Olga, faisant fi de ses sutures et tapant un temps canon en étant emmitouflée comme en plein hiver ! Devant cette abnégation, Manu a profité de sa sortie longue pour claquer le Mile le plus rapide de tous les engagés. Un sacré gap par rapport à la sortie de Gribouille et Gepeto qui ont relevé ensemble le défi lors de la promenade journalière, au rythme du yorkshire, bien décidé à marquer son territoire. Enfin, Ptit Bout referme le chapitre du Défi Mile, avec une belle performance à son actif.
Sur ce défi, qui n'a malheureusement pas mobilisé les foules, les Triatomic's peuvent tout de même se satisfaire d'avoir su respecter une parfaite parité tant chez les adhérents qu'auprès de leurs partenaires canins :)
Merci et bravo à vous tous!
Info de dernière minute : Avec une petite journée de retard, une ultime participation (et pas des moindres puisqu'un record personnel est battu) est à enregistrer au profit du Triathlon Club sur le défi Mile: celle de Jérôme, visiblement bien remis de sa baisse de forme de la semaine passée ... Quelques jours de repos qu'il a su convertir en performance chronométrique! Good job !
Résultats :
* Rémy DERACHE : 8'17''
* Karine GRENON : 9'07''
* Emmanuelle BURIE et Olga : 10'38''
* Emmanuel CARON : 6'01''
* Jean-Pierre ACKET et Gribouille : 20'59''
* Sophie PERLEIN : 8'37''
* Jérôme POLIN : 6'36''
du 7 au 13 décembre 2020 : re-confinement Semaine 6
Une semaine dédiée à la récup avec un programme allégé. Faire du jus pour laisser au corps le temps de se remettre de toutes les misères qu'on lui a infligé ces dernières semaines : la bonne idée du moment! ^^ et qui dit récupération active dit session de sport ''tout'' en douceur. Immortalisés sur les bandes cette semaine :
la session de HT dédiée à la technique de pédalage et la séance de ''pilate'' version Shaun Thompson
Parce que TOUTES les meilleures choses ont une fin, à l'instar de l'allégement des restrictions liées à cette seconde période de confinement (prévues dès le 15 décembre prochain), les Triatomic's mettent un terme aux défis TikTok qui ont rythmé ces dernières semaines. Mais parce que le BIEN FAIRE est dans l'ADN des Triatomic's, pour cette ultime mise en scène, ce n'est pas UN défi qu'ils ont relevé, mais DEUX !!! Pas de performance athlétique pour ce dernier volet, mais une présentation originale de quelques membres du collectif, complètement décomplexés, qui ont su rire d'eux-mêmes et nous faire rire au fil des challenges ! Merci à eux pour cette DER des DER et un grand bravo à tous les autres participants qui ont pris part aux challenges passés, pour leur investissement et leur participation active à la vie associative ! ^^
voir les vidéos du 6ème défi du re-confinement
vous y trouverez : la presta des Triatomic's et la pub diffusée sur facebook !
du 30 novembre au 6 décembre : re-confinement Semaine 5
Après un mois à l'isolement, les Triatomic's ont trouvé leur rythme de croisière et se donnent régulièrement rendez-vous pour partager les séances de cardio training, de cyclo confiné ou de natation terrestre. Le noyau dur a parfois la bonne surprise de voir apparaitre sur leurs écrans respectifs les Triatomic's un peu moins disponibles... S'en suit, bien souvent, 1h de chamailleries au rythme des séquences programmées sur les Garmin, pour le plus grand plaisir des participants. La preuve en images :
HT Force / vélocité Max cardio conditioning HT en 2 façons
Cette semaine, le défi avait pour ambition de réunir les Triatomic’s autour d’un projet commun. Par les temps qui courent, le message se devait d’être d’actualité ! On écoute alors les grandes voix et comme le dit si bien Michel Sardou ‘’c’est bien moins inquiétant de parler du mauvais temps… en chantant’’ ! Du coup ? Place aux vocalises !!!
Si en traduisant les paroles de la chanson choisie (We are the world 25 for Haïti) et en la transposant dans le contexte actuel, le message devient limpide, sa portée prend une autre dimension encore lorsqu’on l’associe à l’histoire personnelle de Manue et de ses deux garçons : Hérode et Jeff.
Avec pudeur mais toujours avec cette pointe d’humour qui caractérise le collectif, chacun a su s’approprier le texte et ce qu’il représentait. La magie du montage vidéo a fait le reste permettant aux adhérents de rester connectés malgré l’éloignement : parce que "L'union fait la force", telle la devise de Haïti.
voir la vidéo du 5ème défi du re-confinement voir l'album ''photo' 'du défi 5
Le clip officiel
https://www.youtube.com/watch?v=Glny4jSciVI
Traduction à l’emporte-pièce, du premier couplet et du refrain,
pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas la langue de Shakespeare :
There comes a time
Il arrive un moment
When we heed a certain call
Lorsque nous entendons un certain appel
When the world must come together as one
Quand le monde ne doit faire qu’un
There are people dying
Il y’a des gens qui meurent
And it's time to lend a hand to life
Et il est temps de donner un coup de main pour la vie
The greatest gift of all
Le plus beau cadeau de tous
We can't go on
Nous ne pouvons pas continuer
Pretending day by day
Feignant de jour en jour
That someone, somehow will soon make a change
Que quelqu'un, quelque part, fera bientôt changer les choses
We are all a part of God's great big family
Nous sommes tous une unité de la grande famille de Dieu
And the truth, you know love is all we need
Et la vérité, vous savez que l’amour est tout ce dont on a besoin
We are the world
Nous sommes le monde
We are the children
Nous sommes les enfants
We are the ones who make a brighter day
Nous sommes ceux qui faisons un jour plus lumineux
So let's start giving
Commençons donc à donner
There's a choice we're making
Il y a un choix que nous faisons
We're saving our own lives
Nous sauvons nos propres vies
It's true we'll make a better day
Il est vrai que nous ferons un meilleur jour
Just you and me
Juste toi et moi
du 23 au 29 novembre 2020 : re-confinement Semaine 4
La fibre a de beaux jours devant elle... et les Triatomic's qui sont de plus en plus connectés en usent et en abusent ! Alors oui, les Box qui explosent ça arrive, parfois, mais bizarrement, souvent, toujours aux mêmes ! ^^ On ne citera personne, mais le réseau semble éprouver quelques difficultés à suivre le rythme lorsque les exercices montent en intensité : allez comprendre ! Trêve de plaisanterie, pour les Triathlètes du Club, la semaine fut dense avec de multiples séances immortalisées tant sur le vélo, que dans l'eau ou à la salle de ''muscu''. Les romans-photos attestent de cet engagement quasi quotidien des sportifs qui ont plaisir à se retrouver en début de soirée !
WHAT? des Watts? Explosivité K.O Technique Nagez maintenant Ultimate HT
Pour le défi de la semaine, place à la créativité, au don de soi et à une présentation personnelle des membres du collectif ayant réussi à extraire de leur garde robe quatre paires de chaussures... voir un peu plus pour certains !!! Une émouvante découverte de la face cachée de nos adhérents qui ont mis beaucoup d'énergie à trouver les ingrédients pour faire de ce Quick change challenge une façon émouvante de se livrer auprès de leurs partenaires d'entraînement qui accueilleront avec bienveillance les diverses performances artistiques !
voir la vidéo du 4ème défi du re-confinement
du 16 au 22 novembre 2020 : re-confinement Semaine 3
Une semaine un peu spéciale durant laquelle, en l'absence du chat (en déplacement pour motif familial impérieux), les souris ont dansé... à maintes reprises ^^.
Au programme ? Un bloc ''course à pied'' entrecoupé d'une séance PPG bien chiadée et de quelques sorties H.T, qui ont permis d'enrichir les archives du TRIATHON CLUB Montigny-en-Gohelle d de nombreux sourires.
On notera la belle initiative du week-end avec l'organisation du tout 1er HOME TRAINER KARAOKE avec une playlist ''dédicace'' aux terres d'entraînement du collectif. Ainsi Mickaël a ouvert le bal sur ''les Corons'' de Pierre Bachelet. Pierrette, quant à elle a fredonné sur ''être à la hauteur'' d'Emmanuel Moire. Puis Manue a enchainé avec ''A vélo, à Paris'' en duo avec Joe Dassin. Ensuite, c'est Manu, prompteur sur le guidon, qui nous a régalé avec ''les tomates'' d'Edmond Tanière. Gepeto a enchaîné avec une belle interprétation de la chanson ''Nord'' de Pierre Selos. Enfin, Virginie a clôturé le concert des Triatomic's sur plusieurs titres avec ''d'amour et d'amitié'' de Céline Dion et ''derrière le Brouillard'' de Grand corps malade et Louane. Les prestations de nos divas sont accessibles dans l'album dédié ^^... Boules quiès in-dis-pen-sa-bles !!!
séance PPG séance HT : un petit peu de rab ? séance HT : Home trainer Karaoké
Et comme les semaines précédentes, un défi pas piqué des vers attendait les Triatomic's ! 49 mouvements pas un de plus... Mais mémoire et dextérité étaient essentielles pour réussir à accomplir la séquence de 15''... Et avec le concours de Gepeto, ceux qui s'y sont collés, s'en sont vraiment bien sortis ! Bravo à eux, et merci Gepeto pour le travail de montage / calage / synchronisation !
voir la vidéo du 3ème défi du re-confinement
du 9 au 15 novembre 2020 : Re-confinement Semaine 2
''La réussite appartient à tout le monde. C'est au travail d'équipe qu'en revient le mérite.'' Les Triatomic's, qui l'ont parfaitement compris, unissent régulièrement leurs efforts pour capitaliser sur les heures d'entraînement passées physiquement loin les uns des autres. S'encourager et inciter les partenaires de club à prendre part aux sessions communes fait dorénavant partie intégrante du processus associatif. Travailler ensemble, souffrir ensemble, sourire ensemble, pour transformer ces journées confinées en séquences partagées : le concept 3.0 d'une vie enfermée, cristallisée sur les pixels des smartphones, enregistrée sur une carte SD... Et cette semaine, comme la précédente, les athlètes du TRIATHLON CLUB Montigny-en-Gohelle ont enchaîné les exercices en tout genre. Retour en images sur cette Semaine 2 :
séance HT : puissance musculaire séance PPG : pure folie séance HT : endurance critique
''Les défis rendent la vie intéressante. Les surmonter lui donne un sens.'' Le challenge de la semaine, qui nécessitait coordination et travail de pied, représentait, aux yeux du coach un exercice idéal de gammes athlétiques ! Si une grande majorité des féminines s'y est essayé en rendant leur DM (devoir maison ^^), la gente masculine s'est faite bien plus discrète... Découvrons ensemble la compilation de la prestation des Triatomic's sur ce 2ème défi du re-confinement :
voir la vidéo du 2ème défi du re-confinement
Novembre 2020 : toutes ressemblances fortuites voir les photos
Les semaines confinées semblent longues... Les Triatomic's s'occupent comme ils peuvent et échangent par de multiples canaux. Entre les Visios d'entraînement, les mails, les SMS, les debrief garmin, les partages en tout genre sur messenger, parfois, dans le lot, on tombe sur des pépites... Et alors on saute sur une nouvelle opportunité de vous présenter une partie du collectif de manière drôle et originale! Bien évidemment, tout n'est que pure fiction et toute ressemblance avec les membres du Triathon Club Montigny-en-Gohelle existant pourrait être, pour certaine, purement fortuite... Sauriez-vous démêler le VRAI du FAUX???
du 2 au 8 novembre 2020 : Re-confinement Semaine 1
Re-confinés mais toujours aussi motivés, les Triatomic's n'ont pas mis longtemps à retrouver le chemin de l'entrainement. Et c'est ainsi qu'ils se réinventent chaque jour pour travailler différemment, histoire de briser la monotonie. La visio, gage d'engagement et de bonne humeur, commence doucement à s'inviter dans les foyers. Et si tous ne participent pas encore aux séances programmées, nombreux sont les copains du club qui viennent saluer les sportifs indoor connectés au différents training digitalisés comme :
séance PPG séance Natation séance cyclo 1 séance cyclo 2
Et parce qu'un Triatomic's est aussi un compétiteur, place aux défis du Re-confinement !!! Le deal ? Un défi par semaine... s'inspirer des divers challenges Tiktok, une façon originale de ''performer'' dans la joie et la convivialité, tout en développant sa créativité pour faire marrer les potes et conserver de cette période trouble tout le meilleur !
voir la vidéo du 1er défi du re-confinement
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1er novembre 2020 : La Toussaint reconfinée voir les photos
Un week-end passé sur le Home Trainer pour maintenir vaille que vaille une activité physique et préserver le lien qui unit les Triatomic's. Le temps que chacun puisse (re)trouver ses marques dans ce contexte particulier, les ''habitués'' étaient bien au rendez-vous de 10h en ce dimanche matin. Les caméras se sont de nouveau allumées et les blocs de fractionnés se sont enchaînés.
Pour enregistrer tous ces moments de partage digitalisés, le collectif peut compter sur la disponibilité de Gepeto... et derrière les écrans, lors de cette session, il y a avait Micka et ses drôles de dames (Karine, Kathy, Manue, Pierrette et Virginie).
Pour résumer, le vrai programme des Triatomic's re-confinés ce n'est ni plus ni moins que ''s'adapter et réagir, inventer pour sourire, proposer ou disposer''
30 octobre 2020 : protocole de Gimenez pour Halloween voir les photos
Retour des visio-training ! On ne change pas une méthode qui donne pleine satisfaction... du coup, en cette soirée d'Halloween sous confinement ce sont pas moins de 5 Triatomic's (Micka, Virginie, Manue, Karine et Gepeto) qui se sont donnés rendez-vous via Messenger pour partager la séance de HT et découvrir le protocole Gimenez !
1h10 dédiée au développement de leur PMA et quelques captures d'écran souvenir pour immortaliser ce RE-confinement...
Une méthode d'entrainement éprouvée lors de la première vague dont les Triatomic's sauront tirer de nouveau les bénéfices ! :)
Innover, créer, partager pour conserver du lien et inciter chacun à faire le job :)
25 octobre 2020 : ce besoin de liberté quand le couvre feu est prononcé voir les photos (qualité médiocre...)
Le Pas-de-Calais est à son tour soumis au couvre feu... Les Triatomic's, qui menaient depuis début juillet une vie associative quasi normale, kit anti-covid et gestes barrières à l'appui, sont désormais sous la contrainte des nouvelles mesures préfectorales. Fini les 3 séances nautique hebdomadaires. Accès interdit à la salle Delaune. Il ne leur reste plus que les activités de plein air !
Et la réaction du collectif ne s'est pas fait attendre...
... Et dimanche, ce n'est pas moins de 8 Triatomic's (Kathy, Karine, Manue, Djé, Micka, Thomas, Fabrice, Anthony) et 2 invités de marque (Sophie et David), qui se sont accordés une grande bouffée d'oxygène sur les routes du département.
Au programme de la matinée, une jolie boucle cyclo avec du relief qui les a mené sur les sites de la 1ère guerre mondiale. Circuit standard avec une première halte devant le Monument Canadien de Vimy, puis face aux vestiges de l'abbaye du Mont Saint-Eloi pour finir avec l'ascension de la Voie blanche à quelques mètres de l'anneau de la mémoire.
Le vent défavorable à l'aller, fut un allié de circonstance au terme de la ballade. Quelques tronçons parcourus à bonne allure, des sprints déclenchés à l'approche des panneaux, des petites chamailleries, des rires et des sourires, de l'entraide, une crevaison, trois chutes sans gravité pour 65kms de bonne humeur : une belle échappée pour ce joli peloton composé de 10 unités plus motivées que jamais à profiter de ces moments de liberté encore autorisés...
8 octobre 2020 : Delaune à l'heure de la plio cardio, tout un programme voir les photos
L'arrière saison est toujours l'occasion de reprendre les bonnes habitudes en orientant le travail vers le renforcement musculaire et la préparation foncière. Et parce que les séances de PPG standard manquent cruellement d'attrait, place à la méthode américaine!
Un coach body buildé par écran interposé, des exercices qui sortent de l'ordinaire, une petite bande son qui met bien dans l'ambiance, un chronomètre et des secondes qui défilent, des ''PUSH'', des ''ARE YOU READY'' ou bien encore des ''BREATHE'', qui transcendent les courageux Triatomic's qui découvrent depuis maintenant 2 semaines ce programme de FOLIE !
Désormais, il est fort à parier que les séances des mardis soir feront salle comble !!!
27 Septembre 2020 : Compétition annulée, cross duathlon organisé voir les photos
Duathlon d’Ardres annulé pour raison sanitaire ?!?! Qu’à cela ne tienne, les Triatomic’s, qui ne s’avouent jamais vaincus, ont décidé de maintenir leur engagement initial en organisant une session d’entraînement typé Duathon. Compte tenu des conditions climatiques, le choix se porte sur la version cross ! De la pluie, du vent, de la boue : tout y est ! Les baskets de trail et les VTT seront à l’honneur sur le parcours repéré un peu plus tôt dans la semaine par Micka, Manue et Karine.
Pour la Course à pied, une boucle de 1500m autour de zones marécageuses : double combo pour offrir aux cross duathlètes du jour un terrain gras à souhait ! Pour la partie cyclo, un circuit de 4kms, sans difficulté technique mais rendu très exigeant après les giboulées… entre les bâches d’eau, le schiste devenu lourd et collant, les quelques grimpettes, les passages en sous-bois, les portions herbeuses et les virages serrés, l’endurance musculaire sera mise à rude épreuve !
Après une reconnaissance des parcours en guise de (r)échauffement, c’est trempés mais bien décidés à relever le défi que Virginie, Delphine, Stéphanie (invitée d’honneur ^^), Manue, Thomas, Nathan, Manu, Gaël et Micka prennent place derrière la ligne de départ.
A 10h15, Karine, libère les sportifs sur un ‘’Hop’’ qui fera office de coup de feu ! ^^ Derrière l’objectif, elle capte la joie et les sourires de celles et ceux qui s’élancent sur le premier cross duathlon de toute l’histoire du club ! Répétition générale avant une organisation officielle ? qui sait ! hé hé !!!
Pour cette première édition, pas de distance minimale requise. Chacun fait en fonction de ses capacités et de ses envies, l’idée étant d’enchainer course à pied – vélo – course à pied. Certains, convalescents ou s’essayant timidement aux activités triathlétiques resteront sur les biclous, encadrants/accompagnants les coureurs avant de rouler à leurs côtés lorsque les trailers du jour enfourcheront leurs VTT.
Rien de notable sur la partie course à pied sauf peut être l’usure prématurée des cuissots des participants qui doivent composer avec le côté spongieux du revêtement, rendant chaque foulée un peu plus lourde ! Ils y laissent quelques plumes sous le regard médusé des cygnes et autres volatiles.
Mais pas le temps de s’attendrir sur la faune sauvage, il est temps de partir en ballade au cœur du parc. Et c’est à bicyclette que chaque concurrent quitte la ‘’zone de transition’’. Pour le côté bucolique de l’activité cyclo on repassera ! ça glisse (pas mal), ça freine (de temps en temps), ça monte (parfois), ça coince (assurément), ça grimace (aussi !), ça roule (à fond), ça tombe (sans trop de bobo), ça se relève (courageusement), ça sourit (tout le temps), ça serre les dents (par endroit), ça chambre (un peu), ça encourage (beaucoup), ça shoote (toujours), ça s’applique (évidemment), ça souffre (par moment), ça se challenge (personnellement)… mais quel plaisir partagé !
Des kilomètres ô combien difficiles mais qui n’ont pas découragé les Triatomic’s, qui poursuivent leur effort en entamant la deuxième course à pied. Les athlètes sont émoussés mais la bonne humeur est toujours présente au franchissement de la ligne d’arrivée.
La fatigue est réelle, la satisfaction d’avoir participé à cette ‘’sortie club’’ tout autant. L’après midi sera consacré au repos des guerriers, qui l’auront bien mérité ! Bravo à tous !
Et sinon, on remet ça ? ^^
13 septembre 2020 : Bike and Run XS de Cuincy et 1er podium de la saison 2020-2021 ! voir les photos
L’été indien est là et les sioux du TRIATHLON CLUB Montigny-en-Gohelle sont là, en embuscade, en ce dimanche ensoleillé sur les terres Cuincynoises. La bataille se déroulera à moins de 3 kilomètres de la Place d’armes de Douai… comme quoi… il n’y a pas de fumée sans feu :)
3 équipages mixtes affronteront le parcours roulant et joueur d’une belle épreuve :
- * Pauline et Pierre, la jeune fratrie
- * Ka et Djé, qui ressuscitent ici leur duo d’antan
- * Manue et Micka, dans la peau des favoris de la formation Triatomic's
Pour tous, un seul objectif : découvrir, accompagner et partager… et si l’une des flèches qu’ils tenteront de décocher tape dans le mille, alors il y aura juste de plus larges sourires. De fait, pour assurer le coup, la reconnaissance du circuit sera effectuée avant que le départ officiel ne soit donné ! Conseils de dernières minutes, analyse du terrain et des passages ''techniques'', tout y passe pour mettre un maximum de chance dans les carquois.
Mesures sanitaires obligent, le départ se fera en rolling start par vague de 5 concurrents toutes les 15’’. Micka, alias bison futé, se placera en première ligne. Djé s’élancera 30’’ plus tard. Pierre laissera passer une vague supplémentaire... Un placement conforme aux aptitudes des 3 équipes présentées ce jour par le club.
Go! ... Go + 30'' ... Go + 30''... Ça y est, les Triatomic’s sont tous en course. Les premières transmissions permettent aux trois binômes de trouver leurs rythmes respectifs et de synchroniser leurs actions. Le combat est rude et il faut jouer des coudes pour se frayer un chemin sur les portions exiguës. Défendre sa position, coûte que coûte, pour ne pas se faire enfermer sera une lutte de tous les instants pour les 2 équipages senior mixtes, évoluant au milieu du pack !
Mettre à profit les aptitudes de coureur de nos représentants masculins fut LA stratégie payante. Bien que nos féminines aient fait leur part du travail, relayant aussi rapidement que possible leurs partenaires, les gars furent vaillants, assurant de gros relais à des allures incroyables ; Pierrette, Gepeto et Gaël, venus encourager et photographier leurs coéquipiers pourront en témoigner !
Devant, Micka et Manue font la course en tête dans leur catégorie d’âge. L’entente est au beau fixe, le vélo passe de main en main et les rotations s’enchaînent assurant un chrono qui mettra tout le monde d’accord sur une victoire ô combien méritée ! Une belle collaboration qui se solde par une victoire et un classement scratch plus que satisfaisant, notre mixte faisant presque jeu égal avec les grosses écuries de la discipline !
Derrière, pour Djé et Karine, l’affrontement est plus vigoureux. Ça frotte, beaucoup, et même un peu trop… la tension est palpable. Les esprits s’échauffent. Djé vient de se faire imprimer les crampons du VTT adverse dans le mollet… Pas de quoi mettre le clignotant à droite, mais suffisant pour laisser filer la médaille de bronze… Malgré ce désagrément de fin de course, l’ex-duo de taekwondo aura pris beaucoup de plaisir à se retrouver de nouveau associés pour partager une aventure sportive. Qui plus est, saisir la médaille en chocolat, en concourant dans la catégorie senior, y’a vraiment pas de quoi rougir !
Quelques minutes plus tard, c’est au tour de Pauline et Pierre de franchir l’arche d’arrivée. Une épreuve mouvementée, passée majoritairement au milieu du peloton pour une découverte grandeur nature qui laissera quelques traces, Pauline ayant été victime d’une belle gamelle ! Malgré les blessures apparentes, c’est au courage que le binôme frère/sœur poursuivra son effort pour finir à fond et sans regret, en se disant que ce ne sera certainement pas le dernier B&R de leur toute jeune expérience de triathlètes !
Bravo à tous, merci aux accompagnateurs !
Résultats :
* Emmanuelle BURIE + Mickaël LESAGE : 37’46’’ - scratch : 7/34 - cat. V1M : 1/3
* Karine GRENON + Jérôme ACKET : 42’02’’ - scratch : 15/34 - cat. SM : 4/13
* Pauline DEKERLE + Pierre DEKERLE : 47’46’’ - scratch : 24/34 - cat.SM : 8/13
6 septembre 2020 : Anthony, Hommage au sommet du Mont Ventoux voir les photos
Si une seule course devait avoir lieu en cette année pandémique, c'était celle-ci... Une course hommage, une ascension vers les cieux pour se rapprocher un peu plus de celui parti trop tôt ! Pour Anthony, le rendez-vous était immanquable. Et il s'y est employé à corps et à cœur perdu, bornant sans relâche, de nombreux mois durant, pour se préparer au mieux à affronter le mythe : le Mont Ventoux !
Une journée gravée à jamais dans la mémoire de notre baroudeur, finisher 2020 du GF du Mont Ventoux... Et pourtant, la veille, la confiance n'était pas à son plus haut niveau. C'est que les 137kms de l'épreuve ne peuvent pas laisser insensibles et qu'il fallait être sacrément vaillant pour prendre le départ à 7h30 ce jour là ! Plus de 3000m de dénivelé positif, rien que ça ! Pour Anthony, le premier couperet se situera au 59ème kilomètre... être dans les délais, à ce point de passage, une obligation pour poursuivre l'aventure et gravir ce monstre de Provence qu'est le Mont Chauve... Mais pas de quoi s'arracher les cheveux pour notre représentant, qui obtiendra son laisser passer... L'apéritif avalé, place au plat principal ! 22km à plus de 7% de moyenne, ça va piquer... Gérer, pédaler, récupérer, s'alimenter, et tenir, coûte que coûte pour lever les bras tout là haut, à 1909m d'altitude...
La météo est optimale, et Anthony se régalera dans la descente sur une route sèche où il mettra à profit ses talents de descendeur... Toutefois, soleil ou pas, il se régalera un peu moins dans la montée ! ^^ Mais il pourra se targuer de ne pas avoir mis pied à terre enchaînant inlassablement les lacets le rapprochant à chaque fois un plus près de l'arche d'arrivée !
Bravo Anthony ! Défi réussi... et comme tu dis, ce jour là vous étiez deux sur le vélo : avec 2 cœurs et 2 paires de jambes au diapason.
Résultats :
* Anthony DEFAUT : 6h51'24'' – scratch : 926/1133 - cat H30-39 : 262/309